Honoré de Balzac

La faillite de Balzac

CEPENDANT LA CONCENTRATION DE SON ACTIVITE D’IMPRIMEUR ET DE FONDEUR, sans réserve de trésorerie ne réussit pas à sauver Balzac de la faillite. Le passif de l’imprimerie-fonderie dépassant l’actif, Berbier, l’associé de Balzac, l’abandonne et est remplacé dans l’entreprise par Mme de Berny.

Liquidation judiciaire

Le 16 avril 1828, Balzac perd tout droit sur la fonderie. Le 12 août suivant, il est obligé de liquider l’imprimerie. Il doit près de 90.000 francs de l'époque (2 à 3 millions de nos francs), 45000 F à sa mère et 45000 F à Mme de Berny.
9250 F - édition du Molière
5061 F - édition du La Fontaine
30000 F - imprimeur Laurens
12000 F - prote Barbier
15000 F - achat matériel
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75061 F
18000 F - fonderie
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89061 F

Deberny & Peignot

Sa mère fait alors appel à son cousin Charles Sédillot pour liquider l'affaire avec compétence. Cette dernière est reprise (fonds et brevet) par Berbier le 18 septembre 1828. Ce dernier réussira là où Balzac a échoué faisant d’excellentes affaires avec l’imprimerie, tandis que la fonderie passée sous la direction du fils de Mme de Berny, Alexandre Deberny (il avait renoncé à la particule pour des raisons que l’époque explique aisément) prospérera également et deviendra au XXème siècle, la très célèbre fonderie Deberny & Peignot, qui disparaîtra, « dans des conditions balzaciennes », Alfred Firro dixit, le 31 décembre 1972.